mercredi 5 décembre 2012

Marie Curie

              
               Lundi 3 décembre, Françoise FERNANDEZ nous présente la biographie de  Marie Curie,
femme  d’exception, qui a dédié sa vie à la science et a su affronter les préjugés de son époque
pour mener à bien ses travaux. 
Avec passion et humour, ce professeur va  nous exposer la vie d’une héroïne d’exception, si peu présente dans les manuels scolaires si ce n’est qu’a travers les recherches de son mari, Pierre Curie. 

                                                                

            Marie Curie de son vrai nom, Maria SKLODOWSKA  est née à Varsovie en 1867, dans une famille d’enseignants. C’est une jeune fille patriote, polyglotte, dans un pays où l’occupation russe se fait de plus en plus oppressante.
Son enfance est marquée par des problèmes financiers et surtout par le décès de sa sœur puis de sa mère toutes deux emportées par  la tuberculose.  
Pour subvenir à ses besoins et aider sa sœur Bronia à devenir médecin, Maria occupe un poste de préceptrice ; dans cette famille accueillante d’agronomes, elle découvre une bibliothèque impressionnante qui   fera naître en elle une formidable passion pour les  sciences.

Lorsque Bronia acquiert son indépendance financière, elle invite Maria à la rejoindre en France  .Assoiffée de connaissances, cette dernière entre à la Sorbonne , son  parcours sera  admirable et exceptionnel (licence de physique puis de maths).
Quelques années plus tard, Maria croise la route de Pierre Curie (fils de médecin, enseignant en physique –chimie), qui devient son mari et avec qui elle a deux filles Irène et Eve. Toute leur vie est vouée à la science. Soutenue par ce dernier, Marie CURIE poursuit ses études et sera reçue première à l’agrégation de physique.

            Le couple  consacre tout son temps aux rayonnements naturels de l’uranium dans un petit hangar à peine chauffé, transformé en laboratoire. Ils découvrent le polonium et le radium mais ne déposent aucun brevet et continuent de travailler dans des conditions extrêmement difficiles. Leurs travaux sont tout de même couronnés de succès, puisqu’en 1903, Marie CURIE est la première femme à obtenir le prix Nobel de physique.

En 1906, Pierre Curie  meurt renversée par une voiture à cheval ; le courage et la détermination de Marie prennent le dessus sur son désespoir puisque quelques mois plus tard elle  reprend le poste de son mari à la Sorbonne.
Elle se moque de son apparence physique, des convenances sociales, son seul combat restant la science ! Elle poursuit donc ses recherches sur le radium et obtient le prix Nobel de chimie en 1911, puis fonde un laboratoire d’étude de la radioactivité.
           
            Pendant la première guerre mondiale, Marie Curie met ses recherches au service de la santé en organisant un service mobile de radiographie pour soigner les blessés. Elle met alors en place une formation en radiologie.
A la fin de la guerre, elle se rend au Etats-Unis grâce à une journaliste anglaise qui l’aidera à obtenir 1 g d’uranium. La reconnaissance internationale de Marie Curie est incontestable. Elle  transmet sa passion à sa fille Irène qui prend sa succession. La santé de Marie Curie se dégrade, elle perd la vue, la manipulation d’éléments radioactifs n’étant pas étrangers à son état…elle meurt en 1934.

Chercheuse passionnée, symbole de courage, d’humanisme et de ténacité, les cendres de Marie Curie seront transférées en 1995 au Panthéon, monument dédié aux « Grands Hommes de la Nation » …


                                                                                                

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