mardi 27 novembre 2012

L'après-midi du 27 novembre

Le repas s'est déroulé sans soucis : pas vraiment gastronomique. Il me semble qu'il y a quelques années c'était meilleur ou alors en vieillissant on devient plus exigeant. Par contre, le coin café manque de chauffage.

Cela commence mal. En mauvais élève nous n'avons pas vérifié la batterie de l'appareil photo. Nous ne pouvons pas prendre de photo.

Joëlle Perbet revient chargée de bouteilles de perrier pour expérimenter l'idée de Sylvain. Plusieurs essais.
C'est très rapide donc pas facile de montrer aux élèves.
Au final ce n'est pas très concluant.

Nous terminons le travail du matin sur les séismes.

Nous enchaînons ensuite sur la circulation sanguine. Mon sang ne fait qu'un tour.

Dans ce domaine, l'expérimentation est plutôt compliquée à mettre en oeuvre. Nous allons donc étudier comment un débat argumentatif permet un travail scientifique. Nous visionnons une séance en classe sur la question suivante :
Où va l'oxygène lorsqu'il quitte l'alvéole pulmonaire ?
La maîtresse de la classe souhaite que les élèves produisent un schéma de la circulation sanguine.
Notre travail va consister à mettre en évidence ce qu'il faut pour que le débat fonctionne.
Les enfants doivent produire des arguments, communiquer efficacement entre eux et construire du savoir.

Le travail des élèves se fait toujours sur le même schéma que distribue la maîtresse, d'abord chacun travaille individuellement puis les élèves confrontent leurs arguments par groupe enfin chaque groupe argumente son travail. Au final, le bon schéma est produit.

La maîtresse a un rôle de chef d'orchestre en demandant pour chaque schéma : possible ou impossible. Elle fait reformuler et incite chacun à utiliser le vocabulaire qui est affiché dans la classe.
Elle utilise aussi la réticence didactique ( non ce n'est pas un gros mot) pour semer le doute et soumettre à la critique.

Cette séquence filmée montre une classe qui a l'habitude de travailler en groupe et qui a des connaissances préalables pour résoudre le problème du jour.

Cependant cette séquence entraîne pour une majorité d'entre nous une question : comment faire le programme et permettre à nos élèves de raisonner ?
Réponse commune : il n'est pas possible de couvrir tout le programme. Il nous faut faire des choix. Cela nous met dans une situation inconfortable.
Le malaise des enseignants est-il une réalité ?

Clôture de la journée sur cette question et bonne nouvelle pour jeudi la batterie de l'appareil photo est chargée.

Je n'ai pas réussi comme Sylvain a faire apparaître nos deux prénoms ( désolée Sylvain) par contre moi c'est Marie-Pierre et pas Marie-France !

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