vendredi 7 décembre 2012

la classification phylogénétique

La classification phylogénétique:

Ayant bien compris que l'idée de la tenue de ce blog de stage visait à essayer de nous montrer l'utilité et la simplicité de la tenue d'un blog entre collègues d'une même école, d'un réseau (voir plus si affinités... ), je surpasse ma réticence à utiliser tout ce qui peut ressembler de près ou de loin à un réseau social pour alimenter ce blog de stage. Plein de bonne volonté, je copie les photos de la journée sur mon PC, et essaie de me connecter au fameux blog. Mon mot de passe n'est accepté qu'au quatrième essai; je reste cependant d'un calme olympien. Je fais le choix des photos (choix non arbitraires: je garde les meilleures -les miennes-  et laisse tomber celles des collègues dans l'oubli) et les mets sur une page créée à cet effet. Je merdouille un peu, car je viens de créer 5 pages de brouillon... Enfin, les photos sont en route pour la page. Il y en a bien pour 10 mins. Je profite de cet intermède pour ... Ca y est; ma compagne utilise l'ordi familial et ma belle page est devenue blanche comme neige! Il me faut refaire la manip... Calme...
Bon. Oublions que je ne vois pas comment changer l'ordre des photos de façon rapide et simple. Je vais aussi essayer de trouver une justification esthétique au fait que certaines soit de travers afin que personne ne se doute que je n'ai pas trouvé comment les faire pivoter...
Alors si vous compter qu'avec tout ça, j'en mette des tartines... Vous complèterez avec vos notes.
C'est parti.


Vendredi 7 décembre au matin:



Matinée fort instructive avec Joëlle Perbet..
Nous devons oublier notre bonne vieille classification,
celle qui nous place tout en haut de l'arbre de l'évolution.
L'homme tombe de son piédestal.
Celui dont le crane est conservé sur un rayon ne s'en est pas remis;
et le thermomètre qu'il garde entre les dents n'y pourra rien.





Pour envisager une classification, il s'agit de ne pas utiliser de caractères privatifs (n'a pas de pattes, n'a pas de colonne vertébrale,...). On cherche à définir chacun par rapport à ce qu'il a plutôt qu'à partir de ce qu'il n'a pas (présence de poils, de plumes...).
Ne pas faire non plus d'interprétations (carnivore, volant...): on voit des crocs, des ailes. Point barre.


 

Nous avons alors planché un peu à essayer de classer des Shadocks plus ou moins chevelus.

Pour passer ensuite à des questions essentielles: qui de la taupe ou du moineau mangera la sauterelle en premier? La taupe a t-elle des yeux? Si oui, qui peut lui donner l'adresse d'un bon ophtalmo, car il y a longtemps que le moineau est parti avec la sauterelle?

Pour conclure...

On veut montrer les liens de parenté entre les êtres vivants. Plus les animaux ont de caractères en commun,  qu'on considère hérités d'un ancêtre commun, plus ils sont proches dans l'évolution.

Par exemple, les ailes sont une adaptation au milieu, et ne doivent pas être prises en compte, au risque de mettre ensemble mouche, chauve-souris et oiseaux. On parle plutôt de membres ( = élément du corps qui permet le déplacement et/ou la préhension).

En primaire, on se bornera à faire comprendre aux enfants le principe de cette classification.

Allez donc voir le film "Espèces d'espèces" au lien suivant:


Ca me laisse 1h22 pour penser à ce que je vais écrire ensuite...

Oublions donc VERTEBRES et autres POISSONS.
Mais le coup le plus dur  à avaler nous ramène à notre collègue au thermomètre: l'Homme n'est qu'un être vivant parmi les autres; il n'est pas l'aboutissement de l'évolution et est aussi évolué que n'importe quelle espèce vivante actuelle.

La matinée touche à sa fin. Il était temps, car certains stagiaires auraient fini par croquer n'importe quoi...

"On va voir qui c'est, le plus évolué des deux..."



"Heu, tu vois, j'ai des poils, quatre membres, j'ai inventé la roue... On est pareil... Heu, tu veux quelques grains de maïs?..."

Rassurez-vous, nos stagiaires ont laissé le labo en ordre et n'ont dévoré personne. 
 
Mais ils passerons sans aucun doute leurs vacances de Noël à dévorer les magnifiques ouvrages ci-dessous:


 Un peu de lecture:


  • "Comment enseigner la classification du vivant" (Guillaume Lecoin - éditions Belin)
  • "Guide pour enseigner les sciences à l'école primaire" (Corinne Dède / Danielle Laurent - éditions Retz)
  • "15 séquences de sciences au CM1 (CM2 aussi)" (Retz encore)
  • "Toutes les sciences au cycle III" (André Giordan - éditions Nathan)
 
Et sur le net:

Un dossier assez clair de l'Académie de Besançon (j'y ai trouvé des tas de choses très interressantes dans d'autres matières aussi) :  http://www.ac-besancon.fr/IMG/pdf/classer_pedagogie_2_.pdf

Aller voir les travaux de Guillaume Lecoin  sur le site de la main à la pâte.

Un lien qui en donne des tas d'autres: http://www.scoop.it/t/classification-des-etres-vivants


Vendredi après-midi:

 Nous sommes dans la classe de Marie Pellegry, à Chanat la Mouteyre. En avance. Profitons de l'air vivifiant pour découvrir les alentours. Rapidement. Une fois bien vivifiés, nous nous installons au fond de la classe.
17 CM1/CM2.
  • La classe a déjà travaillé sur la classification.
  • Le résultat de leurs recherches est affiché en classe.
 (voir ci-dessous)



La maîtresse fait reformuler tout ça et propose aux enfants d'utiliser leurs acquis pour proposer un classement de ces animaux en faisant apparaître tous les critères présents dans le tableau. Il est imposé une courte phase de recherche individuelle. Puis des groupes se forment, leur composition étant la même que la séance précédente, à quelques changements près énoncés par la maîtresse. 

Travail en groupe:


Chaque groupe dispose de la fiche avec les photos des animaux en noir et blanc et d'une feuille A3.

Bon. Il faut dire qu'il neige plein pot dehors. 
Noël approche à grands pas.
Il y a 9 adultes pas rassurants au fond de la classe.
Et les enfants fort intimidés se donnent à fond 
dans l'activité proposée par la maîtresse.

Tous? Non...
Un village d'irréductibles se passionnent pour un échange de bottes de neiges sub-bancs et des défilés de mode improvisés en détournant leurs gants de façons inattendues.
Les groupes arrivent malgré tout à produire un fiche, en utilisant des couleurs comme l'avait conseillé la maîtresse. Le temps de travail proposé n'est pas prolongé malgré les "Déjà!On n'a pas fini!"

Quelque productions:














Mise en commun: 


La maîtresse affiche les travaux des groupes. Elle en choisit quelques uns et demande à leurs rédacteurs d'expliquer leur travail, et aux autres de le commenter.

Puis on passe au TBI. Elle va demander à la classe de déplacer les "étiquettes-animaux"  pour parvenir à un classement convenant à tous.


Au départ, tous les animaux à classer ont une bouche et des yeux. C'est l'ensemble qui les englobe tous.

S'ajoutent les critères "squelette interne" et "squelette externe".




Puis "Ont 4 membres".



Parmi ces derniers, on différencie ceux qui ont des poils de ceux qui ont des plumes.

Pour finir, il est donné un nom scientifique à chaque groupe.






Voilà. Nous nous éclipsons et nous installons dans une salle voisine pour analyser à chaud la séance. Bref. Nous en reparlerons lundi avec la collègue à l'IUFM.
Bon, et bien ça prend du temps de tenir un blog. Et il y en a qui font ça tous les jours?
J'admets que je me suis un peu pris au jeu. Mais il est 23h30...


Denière minute: voici un autre exemple de séquence de science sur le classement du monde animal:


1 commentaire:

  1. Salut Eric
    J'avais eu le même soucis. Tes photos, il faut les mettre à l'endroit sur le PC avant de les charger sur le blog.
    Ai apprécié ton film.
    Gilles

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